Un dimanche après-midi à Palerme. 28°C, pas un nuage dans le ciel.
Les
marchants de sorbets chantent dans la rue. Au Politeama, arias de Verdi. Anniversaire de quelque chose, ou de quelqu'un. Une dame,
voyant qu'elle est assise à côté d'un touriste: "Je sais, c'est malheureux, les fresques sont en très mauvais
état." Que m'importent les fresques (fort intéressantes au demeurant:
néo-hellénisme, fin du xixe sicilien, etc.), la salle est pleine à craquer! 1.200
personnes, au bas mot. 1.200 personnes pour un récital, par un dimanche ensoleillé...
En Sicile, l'opéra est un art populaire. Depuis Verdi et l'unification italienne. C'est historique, c'est culturel.
Je repense à l'éléphant de la Bastille: il a deux siècles de retard! Mitterand essayant de corriger un oubli de Robespierre, ou de Napoléon III.
On ne décrète pas la culture, pas plus qu'on n'invente l'histoire.
En Sicile, l'opéra est un art populaire. Depuis Verdi et l'unification italienne. C'est historique, c'est culturel.
Je repense à l'éléphant de la Bastille: il a deux siècles de retard! Mitterand essayant de corriger un oubli de Robespierre, ou de Napoléon III.
On ne décrète pas la culture, pas plus qu'on n'invente l'histoire.